Objets, champs, enregistrements… comprendre le lexique de Salesforce

Salesforce possède son propre langage et il est important pour un porteur de projet de bien maîtriser les concepts de base au risque de quelques malentendus avec son intégrateur ou son free-lance.

Lire l’article : Dois-je forcément passer par un intégrateur ?

On va reprendre le cas concret de l’agence de voyage Salesforce Trip. Cette agence est spécialiste du bassin méditerranéen. Son business est somme toute assez classique. Elle a des clients à qui elle tente de vendre des séjours.

Imaginions que nous modélisions les données de cette entreprise dans un seul et unique fichier excel. Ce document serait composé de nombreux onglets. Voilà comment pourrions-nous en configurer une partie:

Dans Salesforce, les onglets sont appelés objets, les colonnes, champs et les lignes, enregistrements.

Voilà ce que cela donne sur l’application :

Les champs présentés dans l’exemple sont standards, c’est-à-dire déjà inclus dans Salesforce. Mais on peut très bien créer ses propres champs, par exemple pour notre agence, le numéro de passeport du contact (tout ça dans le respect du RGPD bien sûr)

Idem pour les objets : certains sont standards, d’autres personnalisés. Dans notre exemple, tous les objets sauf “Allotement” sont standards. Les noms peuvent varier d’une société à l’autre (ici par exemple, le standard “Opportunité” a été remplacé par “Dossier”). Les objets personnalisés ou “custom” sont les objets que vous créez pour stocker des informations spécifiques à votre société ou secteur d’activité. Dans notre cas, Salesforce Trip, afin de sécuriser ses tarifs et ses capacités de vente, bloque auprès de différentes compagnies aériennes un certains nombre de place par rotation aérienne, c’est ce qu’on appelle des allotements. Elle a besoin d’un suivi.

Voir le tuto : Comment créer son objet personnalisé sur Salesforce ?

A partir de là, vous pourrez créer des liens, des processus, des automatisations entre les différents objets, qui vous feront gagner du temps par rapport à un système “à plat” comme excel par exemple. Mais cela fera l’objet d’autres articles.

Autre terme à maîtriser : le type d’enregistrement. Revenons à notre agence Salesforce Trip. Nous l’avons vu, elle se sert de l’objet Contact pour rentrer ses prospects/clients. Mais la société souhaite également stocker les contacts de ses fournisseurs (compagnies aériennes, hôteliers, caristes…). Certaines des informations à connaître pour ces derniers sont les mêmes que celles des clients (Nom, prénom, téléphone, adresse…) mais d’autres sont spécifiques (fonction, service, nom du responsable hiérarchique,…). Autre complexité : l’agence possède un service commercial et un service supply et ne souhaite pas inonder chaque service de données inutiles. Doit-elle créer un objet custom “Fournisseur” ? Non, halte aux usines à gaz ! Par la création de deux types d’enregistrement Contact, elle pourra dans un même objet, attribuer des présentations de page différentes avec des champs spécifiques à chacune de ses équipes.

Voilà pour les notions de base !

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